Eurosmart à planté 4350 arbres (Pérou Piura)
Description du projet
Au cœur de la région de Piura, au nord du Pérou, notre projet de reboisement vise à planter 1 800 000 arbres afin de restaurer les sols dégradés et lutter contre la désertification. La plantation de forêts permettra de limiter l’érosion et d’apporter une source de revenus complémentaires aux habitants de la région.
Le projet en un coup d’œil
- Nombre d’arbres à planter : 1 800 000, de décembre 2019 à avril 2022
- Espèces plantées : cèdre-acajou, mahogany à grandes feuilles, aulne des Andes, saule de Humboldt, noyer sylvestre, pin argenté, eucalyptus saligna, romerillo
- Période de plantation : décembre à mars de chaque année
Le contexte du projet
La région de Piura, située au nord du Pérou, abrite des forêts sèches principalement composées de savanes arbustives. Le climat y est extrêmement aride et les communautés locales sont affectées par de fréquentes pénuries d’eau. Les sols secs sur lesquels vivent les populations d’éleveurs et d’agriculteurs sont menacés par la désertification. Celle-ci est accélérée par les coupes illégales de bois qui amputent les forêts de 3000 hectares chaque année. Dans ce contexte, les communautés locales cherchent à reboiser leurs terres afin de limiter l’érosion des sols et de créer une source de revenus supplémentaires. Entre décembre 2019 et avril 2021, 1 000 000 arbres ont été plantés par les communautés locales, grâce au finacement de Reforest’Action et au support technique de notre partenaire local, Progreso. En décembre 2021, une nouvelle saison de plantation s’ouvrira avec pour objectif de planter 800 000 nouveaux arbres d’ici avril 2022.
Les essences plantées sur le projet
Une grande diversité d’essences est plantée sur le projet :
- Le cèdre-acajou, le mahogany à grandes feuilles et l’aulne des Andes : ces essences indigènes seront plantées sur les massifs montagneux afin de restaurer leur sol et leur biodiversité ; à maturité, leur bois, prisé pour sa qualité, sera exploité de façon durable comme bois d’œuvre et permettra, par sa vente, de générer des revenus complémentaires pour les agriculteurs, qui souffrent aujourd’hui du faible rendement de leurs cultures. Par ailleurs, le cèdre-acajou et le mahogany à grandes feuilles figurent sur la liste rouge de l’UICN comme essences vulnérables.
- Le saule de Humboldt et le noyer sylvestre : ces essences, indigènes également, sont dotées de propriétés médicinales ; elles viendront enrichir les forêts créées en diversité.
- Le pin argenté : cette essence, originaire du Mexique, est précieuse à la restauration du sol grâce à l’épais matelas d’aiguilles qui se constitue à ses pieds et qui limite son érosion. Plantée en agroforesterie dans les champs des cultivateurs, cet arbre est également utile pour briser le vent et apporter de l’ombrage aux cultures sous-jacentes.
- L’eucalyptus saligna : cette essence à croissance rapide permettra aux villageois de se fournir en bois de chauffe à partir de ses branches tandis que l’arbre continuera à grandir, et détournera ainsi les populations locales de la coupe de bois dans les forêts subsistantes.
- Le romerillo : cet arbuste indigène est doté de propriétés mellifères ; il permettra de développer la biodiversité et notamment la présence d’insectes pollinisateurs, et de produire du miel à partir de ses fleurs, qui sera consommé directement ou vendu sur les marchés locaux.